Classé en 1989 par l’UNESCO dans la réserve mondiale de la biosphère, le Parc Yasuni est aujourd’hui en proie à des spéculations qui mettent en péril son fragile écosystème et ses cultures indigènes.
Selon des études scientifiques, le Parc Yasuní, situé dans la région amazonienne équatorienne, dans les provinces d'Orellana et Pastaza, est la region de plus grande diversité biologique du monde.
Le 20 novembre 1979, Yasuní a été déclaré Parc National. Cette déclaration est justifiée par l'existence en son sein d'une richesse naturelle qui doit être préservée.
Il s'agit d'espaces protégés d'une importance culturelle et biologique exceptionnelle, où aucun type d'activité extractive ne peut être réalisé à cause de sa valeur environnementale, non seulement pour la région, mais pour le pays et le monde.
Toutes ces catégories de protections ont été attribuées à ce parc avec l'objectif de protéger et de préserver d'innombrables espèces animales et végétales en danger d'extinction, car "toute altération ou diminution subie par les forêts naturelles conduisent inévitablement à l'extinction ou la diminution de la diversité génétique, ainsi qu'à la dégradation de la biodiversité".
Le parc protège une large gamme de végétaux arborés, considérée comme la plus diversifiée du monde, et qui s'étend de l'ouest de l'Equateur et le nord-est du Pérou jusqu'au Brésil.
On estime donc que le Parc Yasuní pourrait abriter environ 2.244 espèces d'arbres et arbustes. Dans un seul hectare du parc, on a trouvé 644 espèces d'arbres. Pour donner une échelle de comparaison, il y a autant d'espèces d'arbres et d'arbustes dans un hectare du Parc Yasuní, qu'il existe d'arbres autochtones dans toute l'Amérique du Nord, estimés à 680 espèces. On a relevé également plus de 450 espèces de lianes et 313 espèces de plantes vasculaires épiphytes.
Le Parc Yasuní est l'un des lieux abritant la plus grande diversité d'oiseaux du monde, avec 567 espèces enregistrées. Il protège près de 40% des espèces de mammifères du bassin amazonien. Ce pourcentage élevé est important si l'on considère que les 9.820 kilomètres carrés du parc sont une miniature comparés aux 6'683.926 kilomètres carrés du bassin amazonien.
Il faut ajouter à cela que c'est la zone comportant le nombre le plus élevé enregistré d'herpétofaune de toute l'Amérique du Sud, avec 105 espèces d'amphibies et 83 espèces de reptiles documentées. Ainsi qu'une immense diversité de poissons d'eau douce avec 382 espèces et avec plus de 100 000 espèces d'insectes par hectare.
Les impacts prévisibles de l'activité pétrolière dans le parc sont : la pollution, la déforestation, la destruction du tissu social, l'extinction de cultures, etc...
La Solution
Le Président de la République de l'Equateur, Rafael Correa, a déclaré que le meilleur choix pour le pays est de laisser le pétrole dans le sous-sol. Pour cela il faudrait mobiliser la société nationale et internationale pour soutenir l'Etat Equatorien dans l'application de cette coûteuse décision nationale (60% des revenus de l'Etat provenant de l'exploitation pétrolière). L'objectif du gouvernement est de cumuler par ce moyen 50% des revenus qu'il obtiendrait par l'extraction du pétrole de ce projet.
Arguments en faveur de la proposition
La proposition se présente dans le contexte national et international en se basant sur les arguments suivants :
1. C’est une solution face au changement climatique
2. Conservation de la biodiversité
3. Mesures de protection des peuples qui vivent dans le parc Yasuní
4. Transformation de l'économie de l'Equateur
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